Choisir le prénom d’un garçon : quand un simple mot devient une mission de vie
Ah… choisir un prénom.
C’est censé être un moment joyeux, un pur kiff de futurs parents. Et pourtant… ça finit souvent en débats passionnés à minuit, des listes longues comme la Torah, et cette fameuse phrase :
👉 “Oui mais celui-là, j’ai connu un gars en sixième B… impossible.” 😅
Et là, tout se complique.
Parce que ce n’est pas juste un prénom.
C’est le début de son identité, sa mélodie à lui, le mot qu’on dira des milliers de fois, parfois en douceur, parfois en criant dans la cour de récré.
Et dans le judaïsme, donner un prénom à un garçon, c’est bien plus qu’un coup de cœur sonore : c’est un acte spirituel, une intuition, une direction pour l’âme.
Allez, installez-vous, on vous explique tout simplement, avec cœur et humour, comme si on se parlait entre parents un peu émus (et légèrement dépassés par les propositions de Tata Ruth).
Le prénom, c’est bien plus qu’un “joli son”
Dans la tradition juive, le prénom n’est jamais neutre.
On dit même qu’il a une influence sur la personnalité de l’enfant. Que ce prénom lui colle à l’âme, qu’il le guide, qu’il le connecte à une lignée, à une mission.
Oui, on est loin du simple « est-ce que ça va bien avec le nom de famille ? ».
Le Zohar dit que le prénom est une étincelle d’âme. Quand on donne un nom à un enfant, on lui donne les premières lettres de son histoire.
Et comment on choisit, alors ?
Certains suivent la tradition familiale : on nomme l’enfant en hommage à un grand-parent défunt. Un moyen de faire vivre les générations, de transmettre une force, une valeur, une mémoire.
D’autres cherchent un prénom biblique :
- Yossef (Joseph) pour la sagesse, la force morale
- David pour le cœur, le courage
- Eliyahou pour la spiritualité
- Noam pour la douceur (très populaire ces dernières années !)
- Réouven, Shmouel, Moshé, Itshak… Chaque prénom a une saveur particulière.
Et puis parfois, c’est une intuition. Un prénom qui revient sans cesse dans votre cœur. Même si personne dans la famille ne le porte. Et vous savez quoi ? C’est souvent le bon.
Et si on veut un prénom moderne ?
On peut tout à fait choisir un prénom moderne ET porteur de sens.
Par exemple :
- Nathan : du verbe “natan” qui signifie “donner”
- Noah : repos, calme
- Eden : douceur du paradis
- Lior : “ma lumière”
- Ori : “ma lumière intérieure”
Ce sont des prénoms courts, doux, qui existent dans la tradition et qui passent très bien à l’école, au travail et… à la synagogue 😄
Et si on n’est pas d’accord à deux ?
Bienvenue dans le test de couple ultime avant la naissance.
Mais rassurez-vous : dans 99 % des cas, on finit par trouver LE prénom. Celui qui vous touche tous les deux. Celui qui vous fait dire, en voyant ce petit visage :
👉 “Oui. C’est lui. C’était lui depuis toujours.”
Astuce :
- Écoutez l’autre.
- Écoutez vos racines.
- Écoutez votre bébé (oui, même s’il ne parle pas encore).
Parfois, vous aurez le déclic en le regardant dans les bras. Et là, il n’y aura plus de débat.
Et on le donne quand ?
Dans la tradition juive, on donne officiellement le prénom du garçon à la Brit Mila, le 8e jour après la naissance.
C’est un moment très émouvant, où le papa annonce le prénom, souvent avec une explication. On pleure, on sourit, on chante… c’est la première grande déclaration publique de l’identité de cet enfant.
En résumé ?
Choisir un prénom pour un garçon, ce n’est pas juste cocher une case.
C’est poser une brique dans la fondation de son être.
C’est choisir un mot qui va le suivre toute sa vie, dans les papiers d’identité comme dans les prières.
Alors ne stressez pas. Laissez-vous guider par vos valeurs, votre histoire, et un peu… par votre cœur. Et faites confiance à cette sagesse intérieure qui murmure, parfois doucement :
👉 « Appelle-le ainsi. Ce sera sa lumière. »
🍼 Mazal tov pour ce beau choix à venir. Et souvenez-vous : le prénom que vous donnerez, ce sera son premier cadeau… et sûrement le plus symbolique. 💙


